(Entre)Ouverture du Palais de Tokyo


A l’heure où j’écris ce texte, le Palais de Tokyo à Paris fête à grands coups d’expos, de concerts et de performances son entre(ouverture) officielle. Ces festivités  initiées le jeudi 12 avril à 20h finiront 30h plus loin, le 13 avril à minuit, sans aucune interruption. Une sorte de mega rave de l’art en somme. Dans un genre d’usine désaffectée en cours de réhabilitation. Car en effet, la structure gigantesque du PdT laisse apparaître ses stigmates dues à la réfection. Je me souviens avoir fait un reportage pour la presse lors son ouverture en 2001 donc je ne pouvais pas ne pas y jeter un œil ce soir. Pour celles et ceux qui n’iront pas, ou qui iront plus tard, j’ai profité de la brèche de quelques heures pour vous offrir un « best of » de ce que l’on peut voir dans ce dédale de pièces jusqu’ici cachées, et enfin révélées. 
Ravie d'avoir revue ORLAN, artiste explorant les questions d'hybridation et l'iconographie des femmes dans le monde, beaucoup copiée par Lady GaGa. Comme moi, ORLAN est conquise par le nouveau PdT ! En dessous, une oeuvre de Maxime Rossi, Cheap Imitation (2010-2011) et son "oiseau parleur" dans une cage aussi curieuse que l'aspect de l'ovipare !
Ci-dessus une performance. Puis une pièce dévolue à Jean-Michel Alberola : la Salle des Instructions (2012), une jolie mélodie où les couleurs riment avec un récit suspendu, celui de la conversation qui s'arrête... et qui reprend.
Au-dessus, un travail excitant signé Zdenek Kosek, Je suis le cerveau de l'univers, où comment rendre le porno artistique en créant une trame écrite sur une photo obscène. En bas à gauche, deux signes urbains devenus des classiques : un Space Invader si discret, et un ange éphémère posé à la craie par Jean-Charles de Castelbajac. 
Vue du chantier du Pdt et d'une performance dansée avec en fond une oeuvre de Ulla Von Brandenburg, Death of a King . En bas à gauche, une installation phosphorescente, la Grotte Stellaire de Julien Salaud (2012), clin d'oeil contemporain à la grotte de Lascaux.
Au centre, l'enseigne "mouillée" de l'espace presse, probablement commise par Franck Scurti. Très belle pièce issue d'une série du même acabit, qu'on a tellement envie de collectionner !
En haut à droite,  baignée dans la lumière rouge, une oeuvre de Peter Buggenhout : The Blind Leading the Blind. En bas à droite, de la pop japonaise avec une chanteuse qui s'appellerait Kimou. Kawaii !
L'oeuvre de Benoit Pype, la Fabrique du Résiduel, à la fois fragile et monumentale.
 


    

Palais de Tokyo
13, avenue du Président Wilson
75 116 Paris
Tél : 01 47 23 54 01
www.palaisdetokyo.com

Commentaires

  1. la gars portant la cape avec tous les visage c'est Olivier Goulet (http://goulet.free.fr)

    pour la FaceCape : http://www.skinbag.net/skinbag-fr/fiches/F-social-condom.php

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